Attendu de pied ferme par toute une communauté de joueurs (dont nous faisons partie), ZOE HD a montré le mois dernier le bout de son nez en version «ricaine». Nous avions été bien entendu incapables de prendre notre mal en patience pour s’essayer à nouveau au soft et nous sommes jeté corps et âme perdu sur cette réédition un tantinet décevante. Voyons pourquoi.
Le «label» Kojima
Zone Of the Enders, c’est tout d’abord un jeu estampillé Kojima, sorti en 2001 sur Playstation 2, connu plus pour avoir proposé aux joueurs en avant-première une démo jouable de Métal Gear Solid 2 que pour ses réelles qualités. Deux ans plus tard émerge pourtant des studios Kojima production une suite de haute volée. Zone of the Enders The second Runner voit le jour et met une claque à tout le monde après des mois d’attentes interminables à baver devant le trailer officielle du jeu.
ZOE HD collection est donc une compilation de ces deux épisodes. Pour ce portage, Konami a fait appel à High Voltage Software, soit le studio américain déjà responsable de la réédition de Silent Hill HD. Alors quoi de neuf à se mettre sous la dent? Dans quelle mesure ce nouveau portage tient-il la route?
«ZOE pour les nuls»
L’histoire du premier opus vous plaçait au cœur d’une guerre interstellaire se déroulant au XXIIème siècle. Dans ce futur lointain, les hommes colonisèrent en effet le système solaire en plaçant sur Mars et Jupiter des colonies de peuplement nommées «Enders» (ou «habitants du bout du monde»). Tout change le jour où les habitants de la terre imposent des conditions de vie de plus difficile aux colonies, qui se voient alors contraintes d’engager une lutte pour leur indépendance autour d’un groupe armé nommé Bahram. Grâce à l’exploitation d’une puissante source d’énergie nommé «Métatron» sur Calipso (un des satellites de Jupiter), Bahram, aidé de la LEV («Laborious Extra-orbital Vehicle»), crée les deux puissants orbital frame que sont Jehuty et Anubis. Les nations-unies sentant le roussi, s’emparent alors militairement des colonies de Enders et deux leurs deux orbital frames.
Une guerre interstellaire s’engage ainsi avec les forces de Bahram, prêtes à tout pour remettre la main sur leurs deux puissants mechas. Le jeu commence lorsque un jeune garçon un peu trouillard nommé Léo (on est pas loin d’évangelion) trouve refuge lors d’un raid aérien dans une mystérieuse cabine, qui n’est autre le cockpit de Jehuty. Agé de tout juste 14 ans, Léo devient un nouvel espoir pour les Enders…
Dans le second épisode, Mars est passé sous contrôle des terriens. Jupiter apparait alors comme leur nouvel objet de convoitise. Comme c’était déjà le cas pour le premier épisode, la découverte accidentelle de l’orbital frame Jehuty mais par Dingo Egret cette fois-ci, va précipiter l’issu de ce conflit interstellaire. Cette découverte propulse en effet Dingo à la tête d’une lutte sans merci contre un dénommé Aumann, une lutte qui le conduira également à affronter à arme «égal» un autre puissant méchas…
Une ergonomie efficace, une fois maitrisée, vous procure toujours autant de plaisir de jeu.
High speed robot action…
L’histoire est donc particulièrement propice aux joutes entre méchas et autres réjouissances. L’action est à ce titre des plus survoltés, les explosions spectaculaires et les ennemis présent à l’écran souvent innombrables. Pour ceux qui n’ont jamais touché au jeu, rappelons que votre méchas pouvait se déplacer à 360° à l’aide de votre stick analogique et se déplacer sous plusieurs latitudes en appuyant simplement sur X ou triangle. R2 permettait d’utiliser un boost qui, en pressant simultanément une direction, vous permettait d’esquiver les attaques de vos adversaires.
Votre méchas avait également la possibilité de se défendre en activant un bouclier sur R1.
La touche O vous permettait d’attraper vos ennemis avant de les envoyer valser dans le décor et la touche carré de faire le reste (attaque physique, tir à longue distance etc.). Une ergonomie efficace donc qui, une fois maitrisée, vous procure toujours autant de plaisir de jeu.
A notez également la possibilité d’utiliser des éléments de décors à votre avantage (pylônes, plaques etc). Pratique lors de certain boss ou tout simplement pour varier les plaisirs quand il s’agit de poutrer gentillement vos assaillants. Le jeu contient également sa petite touche «rpgesque» puisque votre Mechas gagne des points d’expérience après chaque bataille, histoire d’être invulnérable face à … (spoil).
Tous sur orbite… ou presque
Cette réédition n’apporte donc jusque-là rien de nouveau. Bien au contraire même puisque nous pouvons relever quelques lacunes au niveau de l’animation. Globalement même si le jeu reste relativement fluide, nous ne pouvons que déplorer un taux d’image beaucoup trop faible (frame rate), surtout pour un soft qui mise autant sur le dynamisme de l’action. Fort heureusement, le lifting HD tient relativement bien la route (autrement, il serait bien difficile de se laisser convaincre par l’achat du jeu vu le peu de nouveautés). Les musiques quant à elles sont toujours aussi électrisantes et donnent à chaque action des airs de combat épique.
Zone of the Enders nous revient donc avec son lots de sensations fortes mais aussi avec quelques lacunes. Le manque de nouveautés et d’ajouts déçoit également quelque peu. Quoiqu’il en soit, si le premier épisode n’est pas inoubliable en soi (à cause de sa relative monotonie notamment), le second runner reste une valeur sure, même si l’aventure reste un peu courte (compter 15h pour en venir à bout). Compte tenu de la rareté des deux opus sur PS2, cette réédition est donc une fois de plus une bonne occasion de redécouvrir cette série estampillée Kojima Production, et, au passage, de s’essayer à la démo jouable de Metal Gear Rising.
NOTRE NOTE
3,5/5
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Attendu de pied ferme par toute une communauté de joueurs (dont nous faisons partie), ZOE HD a montré le mois dernier le bout de son nez en version «ricaine». Nous avions été bien entendu incapables de prendre notre mal en patience pour s’essayer à nouveau au soft et nous sommes jeté corps et âme perdu sur cette réédition un tantinet décevante. Voyons pourquoi.
Le «label» Kojima
Zone Of the Enders, c’est tout d’abord un jeu estampillé Kojima, sorti en 2001 sur Playstation 2, connu plus pour avoir proposé aux joueurs en avant-première une démo jouable de Métal Gear Solid 2 que pour ses réelles qualités. Deux ans plus tard émerge pourtant des studios Kojima production une suite de haute volée. Zone of the Enders The second Runner voit le jour et met une claque à tout le monde après des mois d’attentes interminables à baver devant le trailer officielle du jeu.
ZOE HD collection est donc une compilation de ces deux épisodes. Pour ce portage, Konami a fait appel à High Voltage Software, soit le studio américain déjà responsable de la réédition de Silent Hill HD. Alors quoi de neuf à se mettre sous la dent? Dans quelle mesure ce nouveau portage tient-il la route?
«ZOE pour les nuls»
L’histoire du premier opus vous plaçait au cœur d’une guerre interstellaire se déroulant au XXIIème siècle. Dans ce futur lointain, les hommes colonisèrent en effet le système solaire en plaçant sur Mars et Jupiter des colonies de peuplement nommées «Enders» (ou «habitants du bout du monde»). Tout change le jour où les habitants de la terre imposent des conditions de vie de plus difficile aux colonies, qui se voient alors contraintes d’engager une lutte pour leur indépendance autour d’un groupe armé nommé Bahram. Grâce à l’exploitation d’une puissante source d’énergie nommé «Métatron» sur Calipso (un des satellites de Jupiter), Bahram, aidé de la LEV («Laborious Extra-orbital Vehicle»), crée les deux puissants orbital frame que sont Jehuty et Anubis. Les nations-unies sentant le roussi, s’emparent alors militairement des colonies de Enders et deux leurs deux orbital frames.
Une guerre interstellaire s’engage ainsi avec les forces de Bahram, prêtes à tout pour remettre la main sur leurs deux puissants mechas. Le jeu commence lorsque un jeune garçon un peu trouillard nommé Léo (on est pas loin d’évangelion) trouve refuge lors d’un raid aérien dans une mystérieuse cabine, qui n’est autre le cockpit de Jehuty. Agé de tout juste 14 ans, Léo devient un nouvel espoir pour les Enders…
Dans le second épisode, Mars est passé sous contrôle des terriens. Jupiter apparait alors comme leur nouvel objet de convoitise. Comme c’était déjà le cas pour le premier épisode, la découverte accidentelle de l’orbital frame Jehuty mais par Dingo Egret cette fois-ci, va précipiter l’issu de ce conflit interstellaire. Cette découverte propulse en effet Dingo à la tête d’une lutte sans merci contre un dénommé Aumann, une lutte qui le conduira également à affronter à arme «égal» un autre puissant méchas…
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High speed robot action…
L’histoire est donc particulièrement propice aux joutes entre méchas et autres réjouissances. L’action est à ce titre des plus survoltés, les explosions spectaculaires et les ennemis présent à l’écran souvent innombrables. Pour ceux qui n’ont jamais touché au jeu, rappelons que votre méchas pouvait se déplacer à 360° à l’aide de votre stick analogique et se déplacer sous plusieurs latitudes en appuyant simplement sur X ou triangle. R2 permettait d’utiliser un boost qui, en pressant simultanément une direction, vous permettait d’esquiver les attaques de vos adversaires.
Votre méchas avait également la possibilité de se défendre en activant un bouclier sur R1.
La touche O vous permettait d’attraper vos ennemis avant de les envoyer valser dans le décor et la touche carré de faire le reste (attaque physique, tir à longue distance etc.). Une ergonomie efficace donc qui, une fois maitrisée, vous procure toujours autant de plaisir de jeu.
A notez également la possibilité d’utiliser des éléments de décors à votre avantage (pylônes, plaques etc). Pratique lors de certain boss ou tout simplement pour varier les plaisirs quand il s’agit de poutrer gentillement vos assaillants. Le jeu contient également sa petite touche «rpgesque» puisque votre Mechas gagne des points d’expérience après chaque bataille, histoire d’être invulnérable face à … (spoil).
Tous sur orbite… ou presque
Cette réédition n’apporte donc jusque-là rien de nouveau. Bien au contraire même puisque nous pouvons relever quelques lacunes au niveau de l’animation. Globalement même si le jeu reste relativement fluide, nous ne pouvons que déplorer un taux d’image beaucoup trop faible (frame rate), surtout pour un soft qui mise autant sur le dynamisme de l’action. Fort heureusement, le lifting HD tient relativement bien la route (autrement, il serait bien difficile de se laisser convaincre par l’achat du jeu vu le peu de nouveautés). Les musiques quant à elles sont toujours aussi électrisantes et donnent à chaque action des airs de combat épique.
Zone of the Enders nous revient donc avec son lots de sensations fortes mais aussi avec quelques lacunes. Le manque de nouveautés et d’ajouts déçoit également quelque peu. Quoiqu’il en soit, si le premier épisode n’est pas inoubliable en soi (à cause de sa relative monotonie notamment), le second runner reste une valeur sure, même si l’aventure reste un peu courte (compter 15h pour en venir à bout). Compte tenu de la rareté des deux opus sur PS2, cette réédition est donc une fois de plus une bonne occasion de redécouvrir cette série estampillée Kojima Production, et, au passage, de s’essayer à la démo jouable de Metal Gear Rising.
Genre : High Speed Robot Action
Support(s) : PSN/XBLA
Sortie : Octobre 2012
Editeur : Konami
Développeur: Kojima Productions
NOTRE NOTE: 3,5/5